Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite [Nick et Camryn]
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❝ Camryn Jensen ❞
Werewolf, Just a Beta
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Sujet: Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite [Nick et Camryn] Ven 10 Jan - 16:52
Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite. Camryn Jensen et Nick Alvez
Ces dernières semaines ont été assez intenses. Déjà au niveau de mon travail à l’hôpital, les jours où mes collègues et moi avons le temps de jouer aux cartes en salle de pause sont extrêmement rares. Je ne sais pas si c'est parce qu'il y a une telle concentration de surnaturels en ville mais les urgences ne désemplissent pas. Heureusement nous pouvons apporter de l'aide à la plupart de nos patients et c'est quelque chose de réconfortant. Ensuite au niveau de ma vie de lycanthrope j'ai fais pas mal de progrès et c'est rare que je perdre le contrôle, pour que cela arrive il faut que je sois vraiment dans une colère noire. Sinon je prend de plus en plus mes habitudes dans cette ville et petit à petit je réapprend à quel point c'est agréable d'avoir des amis, Nick, Shayne, Freya, Aoife, Josh, je peut être entièrement moi-même avec eux et c'est une bouffée d'air frais. Enfin au niveau sentimental c'est plutôt calme ces temps-ci, et ce pour une raison très simple, j'aime un homme qui ne veux pas se poser. Il est têtu, borné, limite suicidaire, sûr de lui, impulsif, volage. Mais aussi courageux, fort, incroyable gentil, tellement attirant que c'est indécent, un regard de braise, un sourire doux, protecteur. Il a toujours eu une place particulière dans mon cœur mais après une discussion que nous avons eue j'ai été bien obligée d'accepter l'évidence et de voir les choses en face. Je suis amoureuse de mon meilleur ami, de l'homme qui a des sentiments pour moi mais les refoule car ma nature de louve est trop dangereuse pour lui et pour son fils. Je suis amoureuse de Nick Alvez.
Je me console en me disant qu'au moins il ne désire pas me rayer de sa vie et nous pouvons continuer à avoir une relation amicale, il est mon meilleur ami et je refuse de perdre cela. La seule ombre au tableau c'est son pacte avec cette hérétique, cette buveuse de sang donc je me souviens parfaitement de la taille de ses canines. Je n'ai aucune confiance en elle et on peut dire sans problème que l'animosité est réciproque. Enfin bref, tout ne peut pas être toujours tout rose.
Ce matin j'assiste une collègue pour la visite matinale aux patients qui sont arrivés aux urgences cette nuit. A peine trente minutes plus tard le bipeur sonne dans ma poche et je cours au garage pour bondir dans l'ambulance qui démarre sur les chapeaux de roue. J'aime m'occuper des patients à l’hôpital mais je suis faite pour aller sur le terrain, être au contact des gens et les stabiliser pour les envoyer ensuite à l’hôpital. L'adrénaline qui pulse alors dans mes veines me donne l'impression d'être pleinement vivante et je m'y sens encore plus utile. Nous n'avons pas véritablement d'informations à propos de l'intervention sur laquelle nous nous rendons, nous savons simplement qu'il s'est passé quelque chose devant le poste de police. Je me dis qu'il s'agit certainement d'un accident de voiture comme il s'en produit tous les jours. Après quelques minutes de route nous arrivons sur les lieux et en sortant de l'ambulance avec le lourd sac d'intervention sur l'épaule je me fige, le souffle coupé comme après un uppercut en plein estomac. Le poste de police n'est plus qu'un amas de gravats et le paysage est apocalyptique. Les policiers assurant le cordon de sécurité expliquent qu'un chef de cartel a fait dynamiter le bâtiment pour se venger suite à une descente qui a été faite il y a quelques jours à sa planque.
J'avance avec mes collègues et le verre des vitres brisées crisse sous nos pieds, des blocs de pierre jonchent le sol et la poussière n'est pas encore entièrement retombée au sol. Les voitures ont été complètement soufflées. Partout des policiers et des civils sont assis ou allongés sur le sol pour attendre les soins. Ceux qui sont indemnes essaient de dégager leurs collègues coincés sous les gravats mais le bâtiment en ruine est trop instable et les éboulements menacent. Reprenant mes esprits je m'occupe des blessés qui sont à proximité mais mes geste sont mécaniques et une sourde angoisse me tord de plus en plus le ventre, comme le pressentiment d'une catastrophe imminente. Une fois la policière chargée sur une civière pour être évacuée je me redresse et tourne sur moi-même pour repérer les amis que j'espère de tout cœur voir debout sur leurs jambes. Ne les voyant pas je me précipite sur un officier que je reconnais car il tient souvent la permanence à l'accueil lorsque je suis venue saluer Nick et Shayne ou alors quand il y a eu besoin de médecins pour soigner un suspect ou un témoin. D'un ton angoissé je lui demande des nouvelles des lieutenants Alvez et Campbell mais, ayant des ordres pour aller sécuriser la zone il tente de me repousser. Mauvaise idée. Il ne faut jamais énerver une femme inquiète, encore plus lorsqu'il s'agit d'une louve garou. L’agrippant par le col de sa veste je répète ma question de façon menaçante, qu'il me colle un rapport ou une plainte est le cadet de mes soucis. Il finit par m'apprendre que Shayne est en congé aujourd'hui donc non présent sur les lieux mais que Nick était de service et très probablement dans son bureau. Le relâchant je m'éloigne de quelques pas et m'empare fébrilement de mon téléphone. Les sonneries se succèdent mais amènent toujours sur la boite vocale du latino.
Mon regard se pose à nouveau sur le monticule de décombres et les larmes me montent aux yeux en l'imaginant là-dessous. L'hypothèse qu'il soit mort n'est même pas envisageable, il est tenace et ne peut pas être mort, pas lui. Les débris sont trop instables et les pompiers n'ont pas encore l'autorisation de s'y glisser pour chercher les survivants piégés dans les étages inférieurs. En une fraction de seconde je me décide et réuni dans un petit sac à dos un nécessaire de soin pour les urgences ainsi qu'une petite bouteille d'eau et une lampe-torche puis, une fois à l'abri des regards, me sert de mon odorat surnaturel pour trouver une entrée. Quelques blocs de pierre écartés et voici une ouverture tout juste assez large pour que je m'y faufile avec quelques contorsions. Merci à la lycanthropie qui me permet d'y voir parfaitement bien. Avançant prudemment j'écarte ce qui se trouve sur mon chemin et descend dans les entrailles du chaos.
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Sujet: Re: Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite [Nick et Camryn] Dim 26 Jan - 19:00
Le chaos ou le bonheur...
. Une journée comme les autres. Le réveil avait sonner à 5h30. Il s'était lever, avait été prendre voir Liam qui dormait à point fermer. Il avait été dans le salon et avait fait plusieurs minutes de saut à la corde, puis de la boxe, au bout d'une heure quinze il avait arrêter. Il avait prit une douche. En sortant son fils c'était réveiller, alors il lui avait donner le biberon et l'avait ensuite laver et habiller. Puis il avait enfiler ses vêtements et prit son bomber beige pour une fois. Il avait attendue la nourrice et était partie ensuite pour son travail.
Il n'avait pas revue Cam depuis la dernière fois qu'ils avaient passer ce moment délicieux ensemble. D'ailleurs il n'avait pas eut de nouvelle de la part d'Olivia, donc en soit, ça devait aller. Ni l'une, ni l'autre n'avait dut s'étriper. Il devrait quand même leur toucher quelques mots. Non sérieusement, il adorait les deux femmes, mais qu'elles se battent comme ça pour lui, ça le rendait nerveux. C'était flatteur, mais étrange. Le jeune homme était donc arriver au boulot en pensant que à Cam sur tout le chemin. hésitant à lui envoyer un message, mais après tout si il le fait, ça serait un peu "enfoiré" de sa part non ? Après tout, il lui a bien dit qu'ils ne pouvaient pas être ensemble. Certes, il ne lui a pas dit pourquoi, mais il lui a dit.
Il fut tirer de ses pensées, par son chef qui, avec l'absence de certains flics et des dossiers en pause, il fallait du monde pour descendre les cartons en archives. C'était pas son boulot mais c'était à lui de le faire pour aujourd'hui. C'était exceptionnel. Alors il se leva et en râlant il prit les cartons. Il croisa un type étrange en prenant les cartons et descendit les marches. Discutant avec Carla, une agent de la circulation normalement mais elle aussi avait été réquisitionner. Ils parlèrent des cartons et des dossiers, quand un souffle puissant les propulsèrent en l'air, et avant même qu'ils ne puissent comprendre ce qui se passait, un second souffle fit sauter les fondations du bâtiment.
Ce fut soudainement le calme absolue. Seule la petite lumière qui luttait pour sa survie éclairait légèrement les alentours. Un bruit sourd résonnait dans son crâne et il voulut porter sa main à celui-ci pour s'assurer que ça allait mais ce fut compliqué. Enfin pas le fait de porter sa main à son crâne mais le fait d'évaluer ce qu'il avait. Sa main était déjà couverte de sang. Devant ses yeux, se trouvait deux jambes, et à ces jambes, ce qui restait du corps de Carla sous des gravas. Il mit plusieurs secondes à comprendre que ce n'était pas ses jambes. Et puis il mit encore plus de temps à réaliser que c'était Carla. Il redressa sa tête malgré la douleur il comprit que le plafond n'était qu'un tas de gravas. Il entendait au loin des sirènes, mais était incapable de comprendre à qui elles appartenaient. Que c'était-il passé ? Il voulut se relever, mais il fut stopper par une roche qui bloquait son pied droit. En soit, il bougeait les orteils, il savait que ce n'était pas cassé, mais ce fut ce qui était plus haut que le stoppa et lui fait comprendre que ça allait pas le faire. Une barre de fer, d'un des meubles des archives, lui avait transpercer l'abdomen. Le temps jouait contre lui. Il devait bouger le moins possible. Et surtout ne pas chercher à retirer la barre de fer. Le jeune homme bascula sa tête en arrière et soupira, sentant le bourdonnement de ses oreilles commencer à diminuer.
Ce fut après plusieurs minutes, peut être même une ou deux heures, il ne savait pas, vu qu'il était sur de s'être évanouit qu'il entendit du bruit derrière plusieurs roches bien placé qui cachait la vue de sa blessure à qui conque arriverait par là. Il regarda avec attention et fit d'abord dans un murmure, ayant du mal à sortir une voix potable dans ce tas de poussières : "Hey..." Puis se raclant la gorge il reprit : "Il y a quelqu'un ?" Il espérait que ça serait du secours. Mais en même temps, il ne souhaitait pas alarmer la personne qui serait derrière se mur de pierre, de roche et de métal, il faudrait plusieurs heures pour se faufiler un chemin ici. Mais peut importait, si c'était les secours, il savait qu'il aurait ce qu'il lui fallait pour survivre, à moins que ce soit trop tard. "Hey Carla...on va être sauver, tu vois..." Fit-il en sentant ses yeux se fermer légèrement.
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Sujet: Re: Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite [Nick et Camryn] Lun 27 Jan - 16:24
Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite. Camryn Jensen et Nick Alvez
Se repérer dans ce dédale n'est pas facile et parfois la masse de gravats qui est accumulée m'oblige à faire des détours pour pouvoir passer. A chaque morceau de pierre, de béton ou de métal que je dois déplacer pour avancer c'est un travail de précision pour ne pas faire écrouler plus de choses. Ma vision surnaturelle me permet d'y voir à peu près à trente centimètres, au-delà c'est complètement noir. Par intervalles plus ou moins réguliers de petites étincelles sortent des câbles électriques sectionnés mais heureusement je ne m'électrocute pas, il ne manquerait plus que ça. Rapidement mes mains sont couvertes d'écorchures à cause des arrêtes tranchantes des blocs que je dégage à mains nues mais c'est le cadet de mes soucis et cela guérira bien tout seul. J'essaie de continuer sur ce qui me semble être le palier du rez-de-chaussée mais la progression est très difficile. A un moment je sens une odeur humaine et mon rythme cardiaque s'emballe. Mes gestes se font plus précipités et j'appelle le jeune homme si cher à mon cœur. Seul le silence me répond et, lorsque je déterre enfin la personne je m'aperçois que la vie l'a quittée. Heureusement ce n'est pas Nick mais cette perte m'attriste car cet agent avait une famille qui l'attendait ce soir. La poussière est bloquée car ne peut pas s'évacuer et cela me fais tousser de plus en plus fréquemment. Après de longues minutes à chercher un accès je dois me résoudre à contourner fortement le problème. De ce que j'ai pu voir en arrivant ce sont l'entrée du bâtiment et ses étages qui ont été touchés, les fondations semblent avoir résisté. Je vais donc essayer de me frayer un chemin pour descendre dans ce qui était les sous-sols. Si cet étage a mieux résisté à l'explosion je pourrait peut-être m'y repérer avec plus de facilités et trouver un moyen de remonter vers le bureau du latino.
Je commence alors une longue descende en déplaçant les gravats. Parfois je suis obligée d'utiliser ma force de louve-garou pour casser une dalle et descendre prudemment au niveau inférieur. Plus aucun son ne me parviens de l'extérieur, on pourrait croire à la fin du monde. Du bâtiment se font entendre quelques craquements, le gargouillis des canalisations rompues. Le crépitement de l’électricité s'est rapidement arrêté, je pense que les pompiers ont coupé le courant dans tout le secteur pour éviter que la situation s'aggrave. A un moment je sens que les gravats glissent sous mes pieds mais je n'ai pas le temps de réagir et c'est la chute. Un cri de surprise m'échappe car je ne peut rien voir de ce qui m'entoure. Mais rapidement cela se transforme en hurlement de douleur car l’atterrissage est des plus rudes. Je crois que je suis tombée de trois mètres de haut donc cela ne fait pas de bien au dos mais c'est surtout une intense douleur dans ma jambe qui est la cause de ce hurlement. Je redresse péniblement la tête et remarque que ma jambe gauche s'est empalée sur un fer à béton qui était dressé. Dans mon malheur j'ai eu de la chance car le morceau de métal s'est logé juste à côté des os et ce ne sont que les muscles et la chair qui se retrouvent malmenés. Mon corps tremble et je commence à avoir la tête qui tourne. Dans un effort colossal pour lutter contre l'évanouissement je me redresse assise pour tenir ma jambe à deux mains. Je prend une grande inspiration puis force pour soulever ma jambe et me libérer. Le hurlement de douleur qui sort alors de ma gorge m'écorche les cordes vocales. Avec un horrible bruit de sucion le fer à béton sort de ma jambe et je m'écroule évanouie.
Lorsque j'ouvre à nouveau les yeux rien n'a changé autour de moi. Je crois qu'il s'est écoulé pas loin de trente minutes minutes. En tâtonnant j'attrape le sac à dos rempli de matériel de soin puis le rapproche de moi. J'avale deux cachets pour éloigner les douleurs présentes dans mon dos, ma tête et ma jambe. Une fois cela fait je me redresse lentement en position assise puis attrape des compresses, du désinfectant et de quoi bander mon mollet blessé. En m'aidant des gravats je me relève et remet le sac sur mon dos. A chaque fois que je m'appuie sur ma jambe gauche une violente douleur irradie dans tout mon membre mais je continue à avancer. Mon but est de trouver Nick, m'assurer que mon meilleur ami, que l'homme que j'aime va bien. Le point positif de cette chute c'est que cela m'a rapprochée de l'endroit que je voulais atteindre. Ma progression est plus lente que tout à l'heure mais je trouve mon rythme et évite de trop solliciter ma jambe gauche. J'ai l'impression d'avoir remué une montagne de gravats et que des heures se sont écoulées depuis que je suis entrée dans ce chaos. Un nouveau mur de décombres se dresse devant moi et je commence à en déblayer une partie pour me ménager un passage. Si je ne me suis pas trompée je vais bientôt être sous le bureau du latino et pourrais alors tenter d'y monter en passant par le plafond de ce niveau. Alors que je fais une petite pause pour boire une gorgée d'eau et reprendre mon souffle, un léger murmure me parviens. Je retiens ma respiration et la voix se fait entendre une nouvelle fois. Mon cœur bondit dans ma poitrine lorsque je reconnais le propriétaire de ce timbre de voix, je suis certaine à cent pour cent que c'est lui. Remisant la fatigue et la douleur plus loin je jette les blocs de béton derrière moi et arrive enfin à passer cet obstacle. Tout en faisant cela je ne cesse d’appeler Nick mais il ne répond pas. J'arrive dans ce qui semble être les archives mais tout ce que je vois c'est le beau brun étendu au milieu des décombres. Je m'agenouille à ses côtés et les larmes me montent aux yeux en voyant cet horrible morceau de métal plongé dans son abdomen. Non pas ça, pas lui!
Le bruit de sa respiration me parviens et me rassure un peu, de ce que je peut voir de sa blessure pour l'instant aucun organe vital n'est touché. Je caresse doucement sa joue et fait un effort pour lui adresser un petit sourire quand il ouvre les yeux. Il est couvert de poussière et de sang, son regard est voilé par la douleur mais il reste beau et fort à mes yeux, comme si aucune situation ne pouvait réellement le mettre à terre. J'éprouve une violente envie de l'embrasser tellement je suis heureuse de le voir en vie malgré ses blessures, mais je ne veux pas le brusquer.
-Nick c'est moi Camryn...ça va aller je te jure que je vais te sortir de la. A part à l'abdomen est-ce que tu sais si tu as mal quelque part?
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Sujet: Re: Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite [Nick et Camryn] Dim 5 Avr - 23:19
Le chaos ou le bonheur...
. - Nick c'est moi Camryn...ça va aller je te jure que je vais te sortir de la. A part à l'abdomen est-ce que tu sais si tu as mal quelque part?
Le voile devant ses yeux l'empêche de la voir de suite, mais il sent sa main. Elle est froide, à moins que ce soit lui qui soit si froid que la main de sa partenaire lui semble tout aussi gelé que son corps. Il l'entend à peine et pourtant il répond, à côté, n'arrivant plus vraiment à se concentrer pour le moment : "Faut l'aider... elle est bloquer. Carla, on va t'aider..." Pourtant le corps en face est inanimé, elle ne pourra pas revenir à la vie, Camryn ne pourra rien faire pour aider la jeune secrétaire. Cependant dans l'esprit de Nick, elle peut être sauver. Il revoit encore son sourire, son regard, sa joie de vivre. Elle qui aimait lui apporter un chocolat chaud, car elle était la seule à en boire comme lui, ou qui l'aidait à trier des dossiers. Oh elle n'était pas amoureuse, elle était juste gentille et serviable. C'était triste à dire, car c'était la seule chose qu'il savait sur elle.
Il reporta son regard légèrement sur sa belle et vie enfin le visage de Cam. Un léger sourire se dessina sur son visage et il comprit qu'elle s'inquiétait pour lui. Pourtant, il n'avait pas mal. Enfin tant qu'il ne bougeait pas, qu'il ne parlait pas et qu'il ne respirait pas. Autant dire que c'était compliqué. Il ferma les yeux et se concentrer sur cette main et écoutant très certainement une nouvelle fois la question, il finit par répondre : " Ne t'en fais pas, ça va... je vais bien...Qu'est-ce qui s'est passé ?" Il en avait aucune idée, tremblement de terre, attentat, attaque, un sort peut être ? Est-ce qu'un sort pouvait faire autant de dégât ? Il en avait aucune idée, réellement. Le jeune homme se mit à tousser et ça lui procura une terrible douleur qui lui arracha un hurlement de douleur et quelques petites larmes qui se mirent à rouler le long de ses joues sales. Il avait peur. Oh oui, peur. C'était bien la première fois qu'il avait si peur. Il avait peur de ne pas revoir Liam, de ne pas revoir Shayne et de ne pas lui dire ce qu'il ressentait à elle. Et pourtant ça ne voulait pas sortir, pas maintenant. Il tenait à elle plus que tout. Mais comment pouvait-il lui dire ça, pas maintenant. "Qui sait que tu es là ?" Oh il la connait la louve, il sait qu'elle est venue seule, qu'elle n'a prévenue personne, qu'elle en a fait cas sa tête. Et cette erreur risque de leur coûter la vie, à tout les deux ! Car sans renfort, elle ne pourra jamais le faire sortir de là, et si il ne sort pas dans les prochaines huit heures, il se pourrait qu'il ne tienne pas le coup. Ses yeux se fermèrent à moitié et il eut le souffle de plus en plus faible, mais calme, comme si il était sur le point de s'endormir. Le jeune homme pouvait être sauver mais pour cela, il fallait retirer la barre d'une fois et cuteurisé la plaie au plus profond de son corps, de façon à souder les vaisseaux sanguins. Certes ce ne serait pas totalement guérit mais ça leur ferrait gagner du temps. Si la cuteurisation n'était pas faite dans les quelques secondes qui suivent le retrait de la barre, il se viderait de son sang en très peu de temps, l'espace de quelques secondes. "Merci d'être là..." Murmura-t-il dans un semblant de somnolence. Il faisait peine à voir, mais il était en vie, quand on voyait comment Carla avait finit, on se disait qu'il en avait fallut de peu pour que Nick finisse pareille. "Carla, Cam...elle va nous sauver..."
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Sujet: Re: Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite [Nick et Camryn] Mer 15 Avr - 16:43
Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite. Camryn Jensen et Nick Alvez
A part quelques grincements dans cet énorme amas de gravats qu'est devenu le poste de police c'est un grand calme qui règne ici. Cela pourrait presque être reposant, je dis bien presque vu que la situation est catastrophique. Apercevoir enfin Nick m’emplis de soulagement mais ce sentiment n'est que de courte durée puisque je ne tarde pas à m’apercevoir qu'il est blessé. Un éclat de métal est planté dans son abdomen et je vois bien que le latino n'a pas la même vivacité que d'ordinaire. Je sais que cela peut s'avérer dangereux comme remède mais la j'aimerais beaucoup avoir sous la main du sang de vampire pour soigner le jeune homme au plus vite et éloigner le spectre de la grande faucheuse qui rôde sur ce quartier depuis maintenant pas loin de deux heures si je ne me trompe pas. Malgré tout j'essaie de garder mon calme le plus possible pour pouvoir le soigner efficacement. Heureusement, même si Nick a perdu pas mal de sang, il ne souffre pas d'une hémorragie trop importante qui l'aurait déjà tué. J'essaie de capter son attention pour savoir où il va mal à part la blessure que j'ai sous les yeux. Il peine à ouvrir les yeux et sa voix est enrouée à cause de la fatigue, de la poussière ambiante et de la douleur. Il mentionne une certaine Carla et je regarde autour de nous jusqu'à apercevoir un corps de femme a moitié recouvert de débris en tous genres. J'étais tellement soulagée de voir Nick qu'en entrant dans cette pièce je n'ai même pas fait attention à l'environnement et à la possible présence d'autres personnes.
Je me lève et m'approche de la jeune femme puis pose mes doigts dans son cou à la recherche d'un pouls. Au bout de plusieurs secondes je dois bien admettre l'évidence, la vie l'a quittée depuis un moment maintenant et je ne peut plus rien faire pour elle. Je regarde plus attentivement et remarque aucune blessure sur l'intérieur de ses mains, elle n'a donc pas essayé de déblayer ce qui la bloque au sol. Il est alors possible d'envisager l'idée qu'elle soit morte sur le coup et n'ai pas souffert. J'attrape un pan de sa veste et couvre son visage en signe de respect. Ensuite je retourne auprès de Nick et constate avec bonheur qu'il a ouvert les yeux, ce n'est pas la grande forme mais il faut se réjouir de chaque petite victoire. Il ne semble pas se rendre compte de l'était préoccupant de sa blessure, ce n'est pas plus mal et évite qu'il panique et bouge au risque d'aggraver son état. Tout en écoutant ses questions sur ce qui s'est passé et en lui livrant le peu que je sais j'ouvre mon sac à dos et sort ce dont je vais avoir besoin pour lui apporter des soins temporaires.
-Tout le poste de police à sauté, je crois que c'est à cause d'un cartel auquel vous avez fait des misères. Personne n'avait le droit d'entrer dans les décombres mais tu me connais j'en fais qu'à ma tête!
A dire vrai la raison importe peu, le résultat parle de lui même. Dans les entrailles du bâtiment c'est le chaos mais l'extérieur ne vaut pas mieux, on dirait une zone de guerre. Il se met à tousser et cela lui arrache un cri de douleur qui me brise le cœur. D'une main tendre j'essuie les quelques larmes qui coulent sur ses joues puis enfile une paire de gants médicaux. Je déchire son t-shirt autour de la blessure pour pouvoir mieux m'en approcher. Nick n'a pas l'air très conscient de ce qui l'entoure et je lui administre un calmant pour lui épargner un peu de douleur lorsque je vais devoir retirer ce bout de métal. Je nettoie le tour de la plaie puis attrape le morceau de métal et le retire d'un coup sec puis le jette plus loin tout en maintenant fermement Nick au sol. Je dois me focaliser uniquement sur mon métier de soignante pour qu'il ait une chance de s'en sortir. Rapidement je plonge les doigts dans sa blessure et réalise des sutures provisoires avec une substance ressemblant à de la colle. Il a besoin de chirurgie que je ne peut pas faire sans avoir un bloc opératoire et des poches de sang sous la main. Lorsque le sang arrête de couler je réalise un pansement compressif sur la blessure pour que le sang ne se remette pas à couler et pour que des saletés ne s'y immiscent pas. Je retire ensuite les gants puis referme le sac et le remet sur mon dos. Le plus dur va être de ressortir d'ici mais il faut à tout prix y arriver.
Doucement je le redresse assis puis passe l'un de ses bras sur mes épaules et pousse sur mes jambes pour nous relever tous les deux. Un grondement de douleur résonne entre mes dents lorsque cet effort physique ré ouvre ma blessure au mollet. Mon autre bras agrippe la taille du latino et je l'encourage à bouger ses jambes pour avancer. Notre progression à travers les débris est lente et semble prendre des heures. Nick ne tarde pas à sombrer dans l'inconscience et je me retrouve à pratiquement devoir porter son corps contre le mien. Garder mon équilibre sur les blocs de béton dans ces conditions s'avère être un exercice de haute voltige mais nous continuons à avancer. La poussière me pique de plus en plus la gorge et la fatigue gagne du terrain. Mon corps voudrait s'arrêter pour que je me repose mais ma tête sait que s'arrêter ce serait nous condamner. Et je refuse de laisser Nick mourir. Il est une trop belle personne pour ça. Il est l'homme que j'aime, celui pour qui je pourrais faire n'importe quoi. Comme aujourd'hui d'ailleurs. Par je ne sais quel miracle j'arrive à trouver des câbles qui pendent de ce qui était le plafond et m'en sert pour hisser le jeune homme lorsqu'il faut remonter au niveau supérieur. Malgré la résistance accrue des loups garous je sens que je ne pourrais pas tenir indéfiniment ainsi. Mon nez capte alors les odeurs de l'extérieur et m'indique que dans quelques mètres nous seront à l'air libre. Un bref sourire étire mes lèvres mais tout se brouille devant mes yeux. La fatigue et la douleur ont raison de mon entêtement et nous nous écroulons tous les deux au sol et le noir se fait devant mes yeux.
Quelques minutes après, les secours arrivent par l'entrée où la jeune femme s'était glissée. Ils trouvent les deux blessés et les évacuent au plus vite. Ils sont tous les deux installés sur des civières et pris en charge par les collègues de Camryn. Emmenés d'urgence à l’hôpital ils sont pris en charge. Nick est envoyé au bloc pour de la chirurgie et une transfusion de sang tandis que la louve reçoit les soins nécessaires pour son mollet et des bandages sur ses coupures les plus profondes. L’hôpital étant pris d'assaut par les blessés il n'est pas rare que ceux-ci se retrouvent à plusieurs par chambre. Hasard de l'attribution ou intervention amicale, Camryn et Nick se retrouvent dans la même chambre. La jeune blonde est toujours évanouie après avoir fourni de tels efforts. L'un de ses poignets est entouré d'une menotte attachée à la barrière du lit. Elle a désobéit aux ordres en entrant dans le poste de police qui menaçait de s'écrouler et est donc en état d'arrestation.
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Sujet: Re: Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite [Nick et Camryn] Mer 15 Avr - 17:51
Le chaos ou le bonheur...
. La respiration était difficile, le fait de garder les yeux ouvert également. La raison à tout ça ? La poussière qui commençait à s'infiltrer dans sa gorge et dans ses poumons. Le jeune homme avait également de plus en plus de mal à rester éveiller. Il se forçait pour parler avec Cam et aussi pour parler avec Carla. Il avait vu, enfin presque, Cam se diriger vers la jeune femme, enfin le corps de la jeune femme. Et Nick esquissa un sourire, le souffle roc : "Tu vois Carla, je...je t'ai dis qu'elle allait nous sauver..." Il était si fière de Cam. Et pourtant quand il vit la louve recouvrir le visage de Carla, une partie de Nick avait comprit, mais l'autre, celle qui était atteinte pour le délire, n'accepta pas l'irréparable.
Cam lui expliqua ce qui s'était passer. Une bombe avait exploser dans le commissariat, des représailles. En soit, il entendait les informations, mais aucune n'étaient enregistrer. Il la regarda faire. Elle semblait vouloir le soigner. Il avait toute confiance en elle. Et de toute manière même si ce n'était pas le cas, il ne pouvait pas bouger. La jeune femme commença à déchirer son t-shirt. Une pensée vint à l'esprit de Nick à ce moment là. Ses doigts étaient si gelé, qu'il se demandait si il allait tenir le coup, ou non. Il était pétrifié par la mort. La première fois de sa vie qu'il avait peur. Il fit à Cam avant qu'elle ne retira le barre de fer. "Attend...attend...s'il te plait...Si...si...si ça marche pas...Liam...je." La peur avait envahit son regard, il était prêt à pleurer, prêt à fondre en larme, lui qui était si fort habituellement. Il soupira et fit à Cam :" Dis lui que je l'aime hein. Tu lui diras ?" Il ne relâcha le poignet de la jeune femme que lorsqu'elle lui aurait répondue positivement. Têtue même jusque devant les portes de la mort. Nick la laissa faire ensuite, légèrement calmer par le médicament, mais la douleur qu'il ressentie était tout de même présente. Il hurla et serra les poings, il sentit la main de Cam le maintenir au sol pour l'empêcher de bouger.
Cette même main, qui quelques secondes après était venue au travers de ses entrailles pour recoller les vaisseaux qui avaient été déchirer. Cela ne tiendrait pas des heures, mais au moins ça ne saignerait plus. Nick se calma rapidement et se posa la tête contre le sol. Que ça faisait du bien d'être allongé. Allait-il pouvoir rester ainsi ? Il l'espérait. C'était un si bon moment pour dormir. Le calmant agissait bien. Peut être trop bien. Où alors c'était l'adrénaline qui retombait. Ce qui n'était pas forcément bon signe non plus. Mais non, Cam avait décider autre chose. Il grogna de douleur et de frustration quand il la sentit le mettre assis. "Tu vas pas pouvoir me porter." Il était bien plus lourd qu'elle. Il n'était pas en obésité, mais il n'était pas un poids léger non plus. Le jeune homme tenta de forcer sur ses jambes mais la douleurs lui remonta tel un arc électrique dans tout le corps. Il se retint de gémir. Quand il l'entendit elle gronder de douleur, il posa sa main sur le ventre de la jeune femme : "Cam...s'il te plait arrête. Tu vas y rester...sort d'ici...je t'en pris..." Le regard était remplit d'angoisse, mais pas pour lui, pour elle. Cette étincelle dans ses yeux qui dansait, qui lui hurlait de s'enfuir, de ne pas rester là, de le laisser. Il mourait d'envie de lui dire, mais il tenait à peine debout, comment avoir une conversation sérieuse quand on ne peut pas tenir sur ses deux jambes et quand garder les yeux ouvert demande tant d'effort. Il tituba, elle le portait à moitié, refusant de l'abandonner, et lui donnant tout ce qu'il pouvait pour ne pas la laisser le porter. Mais cela devenait de plus en plus dur. Quand il sentit que sa salive avait le goût du cuivre, il demanda une pause. Il prit appuis sur bloc de béton et la regarda. "Cam...s'il te plait écoute moi..." Ils reprirent la marche en même temps, s'arrêter trop longtemps reviendrait à perdre leur peu de courage qu'ils avaient. Le jeune homme sentit les larmes rouler sur ses joues. Il savait qu'il avait pas le droit de lui dire ce qu'il était sur le point de lui dire, mais emporter ça dans sa tombe ne serait pas bien non plus. "Je dois te dire un truc...je veux pas...partir sans te le dire...Je...tu es pas une simple amie....et je suis désolé de t'avoir fait...tant souffrir ces derniers temps...haaa...mais je...j'ai aimer que deux femmes dans ma vie...et...tu es la seconde...je..t'...aime..." La fin de sa phrase vu couper par un souffle roc qui le fit se mettre Ko. Tombant dans l'inconscience, il manquait de s'écrouler au sol, heureusement la jeune femme le tenait. Mais avait-elle comprit son aveu ? Avait-elle comprit qu'il l'aimait d'un amour sincère ?
Nick ne sus pas tout ce que la jeune femme avait fait pour les sortir de là, et il ne reprit conscience que bien des heures et des heures plus tard. Il n'avait plus besoin de masque pour respirer, ni de tuyaux. Il était encore très faible, et la tenue d'hôpital qu'il portait le protégeait sur tout le corps, laissant également la place pour un drap blanc et une légère couverture. Le jeune homme ayant été frigorifié par le froid. Il ne savait plus quel jours ils étaient, ni même combien de temps il était là. Si c'était la réalité, ou si il était dans un rêve. Il ne voyait plus le fantôme de Carla, alors avait-il comprit qu'elle était morte ? Le jeune homme regarda le plafond l'espace de quelques minutes, puis il tourna la tête quand il comprit ne pas être seul dans la chambre. Et quelle surprise de voir Cam. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. "Cam..." Murmura-t-il. Se souvenait-il de son aveu ? Non, c'était beaucoup trop flou encore. Cependant il repéra les menottes. Et il voulait se redresser pour les retirer. Un bip strident se fit entendre et ça lui donna encore plus envie de tout arracher. Mais une douleur vive et électrisante le prit de tout son être. Il grimaça et gémit avant de se remettre dans le lit. Une infirmière arriva et commença à le disputer et Nick la stoppa, son air mal-aimable, il lui ordonna de la détacher. Elle déclara qu'elle ne le pouvait pas que c'était la police qui l'avait fait, il lui dit alors d'aller chercher ce con de flic et qu'il la libère, qu'on ne traitait pas des héros comme ça. Autant dire que ça faisait jaser. Mais le flic en question n'était pas là, et même si c'était le cas, Nick n'obtiendrait rien pour le moment, la situation était bien trop catastrophique dehors pour ça. Il regarda de nouveau le plafond, se sentant de nouveau endormit par le calmant. Ce n'est que plusieurs heures après qu'il reprit conscience. Et sa première penser fut... "Cam...tu m'entends ?"
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Sujet: Re: Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite [Nick et Camryn] Jeu 16 Avr - 14:35
Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite. Camryn Jensen et Nick Alvez
Lorsque j'ouvre les yeux je me sens immédiatement fatiguée malgré les trois ou quatre heures que je viens de passer à refaire mes forces après être tombée évanouie. Il me faut quelques secondes pour habituer mes yeux à la luminosité environnante puis je redresse mon buste du lit où je suis. La douleur ne tarde pas à me ramener à la position allongée mais j'ai l'information la plus importante, Nick est en vie et dort dans le lit voisin du mien. Sa respiration calme est une musique à mes oreilles et je ne peut pas réprimer le sourire qui grandit sur mes lèvres. Après plusieurs minutes à le regarder reprendre des forces lui aussi je jette un coup d’œil à mon corps. Les coupures sont en bonne voie de guérison, ma jambe gauche est douloureuse mais les anti douleurs remplissent leur office. Tous mes muscles souffrent de courbatures suite à l'exercice peu ordinaire que je leur ait infligé plus tôt dans la journée, mais elles sont le signe que nous avons réussi à déjouer tous les pronostics Nick et moi alors j'en suis fière. Alors que je cherche à replacer le coussin derrière ma tête je remarque que l'un de mes poignets est entravé par une menotte qui m'interdit toute tentative de me lever ainsi que la plupart des mouvements. On dirait que ma prise d'initiative n'a pas été appréciée et que je vais devoir en payer les frais. Il sera facile d'utiliser ma force de louve garou pour briser ce bout de métal mais cela entrainera encore plus de problèmes alors je n'en fais rien. Je ferme les yeux sans pour autant me rendormir et replonge alors dans mes souvenirs.
Je me souviens de l'arrivée devant le poste de police avec mes collègues, le spectacle de désolation qui nous y attendait à surpris tout le monde. Je me souviens de la peur dévorante pendant mon expédition dans les décombres, la peur de mourir bien sur mais aussi la peur de perdre Nick. Je me souviens du soulagement de le trouver en vie, de l'inquiétude face à sa blessure. Je me souviens du visage de sa collègue qui n'ouvrira plus jamais les yeux, Carla il me semble. Je me souviens de la promesse que le latino m'a obligée à faire avant de se laisser soigner, ma gorge qui se noue sous le coup de l'émotion quand il me supplie de dire à son fils qu'il l'aime si lui ne survivait pas. Puis les soins que je lui ait apportés pour stabiliser son état. L'espoir pendant que nous avancions tant bien que mal entre les décombres pour sortir de ce chaos. Je me souviens de Nick qui remarque ma blessure et me demande de sortir de la sans lui afin que je garde mes forces. J'avais envie de lui crier que jamais je ne l'abandonnerait, que ce n'était pas une option envisageable. Je sais qu'il aurait fait la même chose pour moi. Je me souviens du désespoir qui essayait de m'engloutir, je voulais croire que nous pouvions y arriver.
Et puis surtout je me souviens de ce qu'il a dit juste avant de s'évanouir. Il a commencé en disant qu'il n'avait aimé que deux femmes depuis le début de sa vie. Je savais déjà que l'une d'elle était Marie la mère de Liam. Mais quand il a dit que j'étais la deuxième et qu'il m'aimais j'ai trébuché et me suis rattrapée de justesse à une colonne de béton pour nous éviter une chute. Les larmes ont brouillé ma vue et certaines se sont mises à couler sur mes joues. Ce n'est pas du bien-être que j'ai ressentis à ces mots, c'était de la tristesse. Tristesse parce qu'il délirait à cause de la douleur et des calmants. J'aurais tellement aimé qu'il me dise réellement ces mots mais il ne pouvait pas puisqu'il y a quelques temps il a été extrêmement clair en disant qu'aucune relation n'était possible entre nous. Alors, profitant qu'il soit évanoui je lui ais dit ce qu'il représente pour moi, que c'est en partie grâce à lui que j'arrive à garder le contrôle sur l'animal en moi. Je peut presque sentir le goût du sel de mes larmes sur ma langue et mon cœur qui se serre quand je lui dis à quel point il est quelqu'un d'exceptionnel et à quel point je l'aime. Ce bâtiment en ruines gardera mon secret et personne d'autre ne le saura. De nouvelles larmes se mettent à couler sur mes joues et après la douleur d'avoir failli le perdre c'est la douleur de devoir me contenter de simples rêves qui m'assaille.
J'ai du finir par me rendormir car c'est la douce voix du latino qui me ramène à la réalité. L'eau sur mes joues a séchée et ne me laisse qu'un petit mal de gorge d'avoir du retenir ma peine pour ne surtout pas le réveiller et ne pas avoir à répondre à ses questions. Mon amour pour Nick restera mon secret car je ne veux pas risquer de perdre l'amitié qui nous unit malgré tout. Je cligne quelques fois des paupières pour me réveiller pleinement puis tourne la tête vers le jeune homme, ses traits sont tirés mais il reste beau à mes yeux. Sa combativité est revenue dans ses yeux et je m'attends presque à le voir bondir sur ses pieds, prêt à l'action. Un sourire tendre étire mes lèvres tellement je suis soulagée qu'il soit vivant. Comme pour ne rien brusquer je murmure à mon tour.
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Sujet: Re: Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite [Nick et Camryn] Sam 18 Avr - 15:41
Le chaos ou le bonheur...
. Nick c'était réveiller une fois de plus avant elle, et cette fois il ne voulait pas se rendormir. Il voulait la voir bouger, être réactive. Comme avant. Il s'attendait presque à la voir lui faire peur en lui disant "surprise", mais non, elle ne bougeait toujours pas. Pourquoi son pouvoir de loup n'agissait pas ? Il se demandait la raison de tout ça, était-ce ce qu'il lui avait dit ? Non c'était dans sa tête, il n'aurait jamais put lui dire. Le choc alors ? Il en faudrait plus pour choquer un lycan...Alors quoi les médocs de l'hôpital ? Si c'était ça il devait à tout prix les lui retirer. Il se redressa difficilement et comprit que ce n'était vraiment pas une bonne idée, il se recala dans le lit. Et soupira le surnom de sa bien aimée, espérant qu'elle l'entende. Son visage s'éclaira quand il l'entendit lui répondre.
Il se pencha légèrement et lui sourit également en la voyant. Il était moins marquer, le repos commençait son effet, cependant, il ne se souvenait pas vraiment de tout ce qu'ils s'étaient dit, ni même de comment ils étaient sortie des décombres. Il hocha la tête lentement et fit en la regardant : "Disons qu'avec la morphine je n'ai plus vraiment mal. J'ai dut mal à sentir mes jambes, mais c'est engourdit, ça doit être normal. Et toi ? Tu ne guérit pas plus vite que moi, pourquoi ?" Il espérait tellement qu'elle se porte bien et qu'elle lui annonce une guérison lente pour ne pas se faire remarquer. Cette idée lui traversa l'esprit seulement maintenant, surement parce qu'elle avait enfin les yeux ouvert.
Il n'osait pas lui demander ce qu'ils s'étaient dit dans les décombres, car tout était que des fragments de pensées, de flash plus ou moins obscure. Il se souvenait de Carla, de son fantôme, il se souvenait de la barre de fer et des douleurs qu'il avait ressentie par moment. Il se souvenait de la sensation de perte de ses jambes, il se souvenait également de la douleur, de la peur. Oui peur. Oh bon sang, il avait eut peur comme un enfant. A cette pensée, il se sentit rougir. Cam l'avait vus dans un moment de faiblesse intense. Il devait réagir. Il chercha quoi dire et fit d'un voix légèrement assurante : "Oh heu en faite pour ce qui s'est passer sous les décombres, heu...tu sais quand tu m'as vu pleurer... je pleurais pas, c'était à cause de la poussière." Mais bien sûr, levez la main ceux qui le croient ? Personne, nous sommes bien d'accord.
Cependant, à aucun moment il ne prenait conscience qui lui avait peut être révélé son secret. Non c'était impossible, il n'aurait jamais put le lui dire. A moins qu'il se sente réellement à deux doigts de mourir. Mais il était vivant alors ça ne comptait pas. Si ? Il en savait rien. Il se racla la gorge et fit à Cam, l'air cette fois ci, soucieux : "Est-ce que, est-ce que j'ai dis des choses bizarre la dessous ? Je ne me souviens pas de tout et j'ai des flash mais je suis incapable de savoir si c'est vrai ou non."
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Sujet: Re: Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite [Nick et Camryn] Sam 18 Avr - 17:26
Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite. Camryn Jensen et Nick Alvez
Lorsque je répond à Nick un sourire prend possession de ses lèvres et illumine tout son visage. Il a l'air soulagé de me voir réveillée et je voudrais le serrer dans mes bras pour être pleinement rassurée. Mais ce n'est pas possible. Déjà parce que nous sommes tous les deux convalescents et que nous devons retrouver des forces avant de nous lever, ensuite parce qu'une menotte entrave l'un de mes poignets, et enfin je ne veux pas le brusquer après l'épreuve qu'il vient de vivre. Ne pouvant pas aller l'ausculter moi-même je regarde l'écran du moniteur auquel il est relié et remarque que tout est normal. Ses sens vont progressivement revenir et il pourra marcher d'ici quelques jours, il faut d'abord que sa blessure ne risque pas de se ré ouvrir au moindre effort. Peut-être est-ce aussi un peu ma faute et que ses jambes se sont cognées contre quelques gravats lors de notre périple pour sortir de cet enfer, je lui offrirais un chocolat chaud pour chaque bleu marquant sa peau dont je connais chaque centimètre. Après les mots échangés dans les décombres une partie de mon cœur ne peut pas s'empêcher d'espérer que sa tendresse envers moi soit due à plus qu'une forte amitié mais ma tête sait que je dois me faire une raison et le voir simplement comme un meilleur ami, un frère de cœur.
-Je guéris ne t'en fais pas mais ce n'est pas instantané et j'étais un peu fatiguée
Un peu est un euphémisme. Je rêve d'un bain relaxant pour chasser toutes ces courbatures et d'un bon repos mais en même temps je ne voudrais pas être ailleurs qu'avec lui alors une chambre d’hôpital cela me conviens. Ce qui m'inquiète c'est que je vais devoir expliquer à mes collègues pourquoi mes coupures et hématomes guérissent en une journée et pourquoi j'arrive tout de même à marcher même en boitant. Je vais devoir faire preuve d'inventivité. Nous nous perdons tous les deux dans nos pensées pendant quelques instants puis je remarque que le latino rougit et semble tout gêné. Son explication se veux convaincante mais c'est plus fort que moi je me met à rire. Un rire libérateur après toute cette peur. Un rire qui me redonne le sourire et efface mes appréhensions. Un rire douloureux aussi puisqu'il fait remuer ma cage thoracique mais quelque part je crois que c'était nécessaire. Lorsque je reprend mon calme j'adresse un regard débordant de malice à Nick.
-Mais je n'en doute pas une seule seconde!
Je ne me moque pas de lui, je le taquine et il le sait parfaitement. Pas besoin d'être une créature surnaturelle pour savoir qu'il a vraiment eu peur tout à l'heure et c'est normal, tout être normalement constitué aurait eu peur. Cela ne va pas ternir son image à mes yeux, au contraire, cela ne peut que nous rendre plus complices après une telle épreuve. La rougeur sur ses joues lui donne du charme et montre que derrière l'image du gros dur rebelle il y a un homme tendre, ce dont je n'ai jamais douté.
Le calme revient dans la chambre et pendant quelques minutes nous parlons de ce qui s'est passé. Je dispose de peu d'informations sur l'explosion, tout ce que je peut lui raconter c'est comment j'ai fais pour descendre dans les entrailles de ce bâtiment pour arriver à le retrouver puis à le soigner et à nous sortir de la. En le racontant je me rend compte que c'était complètement dingue et que nous n'avions que peu de chances de nous en réchapper. Et pourtant nous l'avons fait. Un frisson parcours mon dos et je ne manque pas de remercier mentalement mon ange gardien d'avoir veillé sur nous. La probabilité pour que nous puissions triompher de cette épreuve sans nous prendre tout le bâtiment sur la tête était infime. J'ai l'impression que tout ceci est un rêve et que je vais ouvrir les yeux sous les décombres, évanouie sans avoir pu sortir Nick de la. Je m'efforce de respirer calmement pour effacer ces horribles images de ma tête. Le jeune homme reprend alors la parole et mon cœur s'emballe. La à cet instant je pourrais lui dire ce que je rêve depuis dire depuis des jours. Les mots se bousculent sur ma langue mais je les retiens. Je n'ai pas le droit de le perturber avec cela, mon secret restera mon secret. Les mots qu'il a prononcés, "je t'aime", restent gravés dans ma mémoire et il me semble les entendre encore de sa voix rendue un peu rauque par la poussière. Mais cela ne restera qu'un rêve. Alors, la gorge un peu serrée, je répond calmement.
-Tu m'as demandé de dire à Liam que tu l'aimais. Ensuite tu essayais de prononcer quelques mots mais tu étais à moitié conscient donc ce n'était pas clair, tu pensais probablement à ton fils...
Cela le gênerais d'apprendre ce qu'il a dit quand la douleur le faisait divaguer, il se sentirait mal de devoir me recadrer en disant qu'il ne veux plus de relation sentimentale entre nous. Une tension s'emparerait de cette chambre et rendrait les choses encore plus compliquées alors ce n'est pas la peine. J'esquisse un sourire pour le rassurer.
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Sujet: Re: Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite [Nick et Camryn] Lun 27 Avr - 18:44
Le chaos ou le bonheur...
. Elle était un peu fatigué mouais. Il en doutait fortement. Enfin non, il ne doutait pas de sa fatigue, il doutait du fait que ce soit "un peu" en réalité. Il s'inquiétait pour elle. Il aurait aimer se redresser et venir s'asseoir auprès d'elle mais c'était pas possible dans la mesure actuelle. Il la regarda et tenta de sonder ce qu'elle disait. Il fit en esquissant un petit sourire : "Bah profites en pour te reposer, c'est pas comme si on pouvait faire autre chose." Il s'efforça de ne pas parler de la menotte, mais elle devait le savoir, l'avoir vu. Pourtant il interdirait n'importe qui à venir s'en prendre a elle. Quitte à en venir aux mains !
Par la suite le latino, tenta de tater le terrain au sujet de ce qu'il avait dit quand ils étaient sous les décombres. Visiblement il avait parler de Liam. Oui il s'en souvenait un peu. Et elle lui dit qu'il avait dit d'autres choses peut compréhensible et surement adresser à son fils. Oh non, dans ses souvenirs c'était adresser à elle. Alors si elle lui disait qu'il avait dit des choses pas compréhensible, c'était que les souvenirs qu'il avait été vrai ? Son regard trembla sous l'information. Il lui avait avouer son amour. Pourquoi n'en parlait-elle pas ? Ne l'aimait-elle pas ? Pourtant elle lui avait dit l'aimer la dernière fois qu'ils avaient coucher ensemble...
cela percuta son esprit comme une claque en pleine figure, il ouvrit grand les yeux et fit à voix haute, alors que c'était sa propre réflexion. "Je ne veux pas me poser sur une relation stable..." Il la regarda droit dans les yeux. Oh il allait surement la blessé encore une fois, mais il savait aussi une chose, ce qu'il avait à lui dire allait la rendre folle. Parfois quand on est aux portes de la mort, les choses nous semblent plus clair. Il en avait entendue des témoignages des personnes étant revenue d'entre les morts et qui voyaient réellement ce qu'ils voulaient faire maintenant. Le jeune homme la regarda et lui dit : "C'est ce que je t'ai dis la dernière fois qu'on a coucher ensemble. J'en suis conscient." il laissa sa phrase en suspend avant de la reprendre en tentant de se rapprocher d'elle, bien que ça tirait sur ses poings de sutures : "Crois moi, j'ai été un vrai con en disant ça..." Il la fixa et lui sourit malgré la douleur. "Cam, j'ai été à deux doigts de la mort cette fois et si tu n'étais pas venue je serais encore la dessous. Au départ je voulais sortir à n'importe quel prix et ensuite quand j'ai vu que je devenais un poids lourds, je voulais une seule chose...que tu vives. Je voulais que tu t'en sortes parce que... parce que j'ai réaliser une chose...." Marquant encore un cran d'arrêt, respirant douloureusement, il reprit la parole la regardant, les larmes aux yeux devant cet aveux qui le rendait malade, dans le sens qu'il avait fallut un drame pour qu'il ouvre les yeux : "Je t'aime." Il se remit dans le lit dans un gémissement de douleur, affolant légèrement les bipeurs, et il serra les poings par peur que ce ne soit qu'un rêve ou qu'elle refuse.
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Sujet: Re: Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite [Nick et Camryn] Jeu 30 Avr - 17:12
Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite. Camryn Jensen et Nick Alvez
Au début notre discussion est banale, nous prenons des nouvelles l'un de l'autre. J'essaie de minimiser les chose en disant que je suis simplement un peu fatiguée mais la vérité est que je suis complètement épuisée, tout mon corps est douloureux et je voudrais dormir durant une semaine entière. Mais pour rien au monde je ne voudrais fermer les yeux et perdre ce temps qui nous est accordé ensemble, la suite du sommeil sera pour plus tard. Puis les souvenirs de ce qui s'est passé dans les décombres semblent refaire surface dans le subconscient de Nick, il se rappelle qu'il m'a parlé mais semble avoir des doutes sur ce qu'il a pu dire. Pendant un instant j'ai l'impression qu'il a peur de quelque chose mais je n'en suis pas certaine. Pour le rassurer je lui raconte simplement les mots qu'il a eu pour son fils. D'ailleurs je suis bien contente qu'il puisse lui-même dire ces mots à Liam et de ne pas avoir besoin d'un intermédiaire pour cela. Sa boutade comme quoi l’hôpital est l'endroit parfait pour se reposer puisque pour une fois je n'y suis pas dans le cadre de mon travail me fais sourire. Et puis autant en profiter parce que si l'on en juge par la menotte à mon poignet je risque de ne plus pouvoir exercer. Un frisson désagréable court dans mon dos et je m'efforce de ne pas penser à cette éventualité, il sera toujours temps d'y réfléchir plus tard.
Les beaux yeux bruns de Nick se posent sur moi et il prononce distinctement une phrase que j'aurais préféré ne pas entendre une nouvelle fois. Chaque mot se grave au fer rouge dans mon esprit et mon cœur se serre. Cachés par les couvertures mes poings se serrent. Pourquoi est-ce qu'il me torture en répétant cela? J'avais très bien compris la dernière fois et ce n'était absolument pas nécessaire de revenir la-dessus. Il a peur que j'ai oublié son rejet? Certainement pas. Les larmes menacent d'envahir mes yeux une nouvelle fois. Pourquoi est-ce qu'il me fait ça? Je n'ai pas la force de lui poser la question et de soutenir la conversation qui en découlera. Par un effort surhumain je hausse les épaules comme si cela m'étais égal et détourne le regard pour m'absorber dans la contemplation du mur. Alors que je pensais que la discussion s'arrêterait la, le latino reprend la parole et je reporter mon attention sur lui. C'est une véritable prouesse d'actrice que je déroule pour ne pas montrer à quel point ça me tue de ne pas pouvoir envisager un avenir avec l'homme dont je suis tellement amoureuse.
-Oui je sais, ne t'inquiète pas je ne te demande absolument rien pour t'avoir sorti de la si c'est ce que tu crois.
J'ai l'impression de ne pas le reconnaitre. Comment peut-il penser une telle chose? Il me connais pourtant! Il en sait plus sur moi que n'importe qui. Je m'apprête à détourner le regard mais il me surprend en déclarant qu'il a été complètement stupide de dire cela. Le petit sourire sur ses lèvres semble tendre et mon cœur s'emballe. Je ne sais plus sur quel pied danser et suis complètement perdue dans ce qu'il dit. Est-ce que ce sont les médicaments qui le font délirer une nouvelle fois? A chacun de ses mots mon rythme cardiaque s'accélère comme si il savait déjà quels mots Nick allait prononcer. Mais je refuse de croire à ce doux rêve et me prépare à la chute qui s'avance à grand pas à la fin de sa déclaration. Il marque une pause avant de continuer et l'air que j'inspire me semble chargé d'électricité. Et il prononce une nouvelle fois ces trois petits mots que je rêve d'entendre de sa bouche quand il me regarde. Le jeune homme se positionne dans le lit et un gémissement de douleur sort de sa gorge mais je suis trop hébétée pour réagir. Les larmes brouillent ma vue et glissent sans bruit le long de mes joues. Ma main non entravée vient cacher mes yeux pour ne pas avoir à affronter son regard. Je ne voulais pas pleurer devant lui, je ne voulais pas qu'il sache à quel point je voudrais que les choses soient différentes et qu'il voit simplement la femme en moi et non plus la louve. Mais l'un ne va pas sans l'autre et je ne peut pas changer ma nature, j'aime ce que je suis même si cela me fais perdre l'homme que j'aime de tout mon cœur.
Au bout de quelques secondes je parviens à baisser ma main tremblante et à rapidement essuyer mes joues pour ensuite affronter son regard en esquissant un pâle sourire.
-Je sais que tu as de l'affection pour moi et ne doute pas une seule seconde de mon affection pour toi. Je comprend que tu dois avant tout penser à ton fils et à toi, être simplement ton amie me conviens parce que ce que je veux le moins au monde c'est vous mettre en danger à cause de ce que je suis.
Prononcer ces mots est un crève-cœur. A la place je voudrais tellement lui redire les mots que j'ai prononcés sous les décombres. Je voudrais lui dire qu'il hante mes pensées quand je ne suis pas occupée, que son odeur est comme une drogue, que la chaleur de ses bras m'aide à me rappeler que je suis avant tout un être humain, que son regard me fais perdre mes moyens comme personne d'autre avant. Mais je n'ai pas le droit de le lui avouer.
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Sujet: Re: Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite [Nick et Camryn] Mar 5 Mai - 22:31
Le chaos ou le bonheur...
. Ou non il lui interdit de dire ça. Il lui interdit d'agir de cette manière. Elle l'a poussé à dire ces mots, elle est venue le chercher, c'est pas seulement de l'amitié. C'est bien plus que cela. Non, il ne peut pas la laisser agir de cette manière. Elle s'imagine quoi, que maintenant qu'il lui a dit ces mots, il va s'en aller ? Qu'il va l'oublier ? Non ! Jamais ! Il la regarde, elle pleure, il se sent mal, il grogne de douleur et essais de lui dire qu'il s'excuse, qu'il ne voulait pas la faire pleurer mais les mots ne sorte pas, la douleur est trop intense. Elle finit par reprendre la parole et cette fois c'est lui qui se sent mal. Il la regarde et se laisse retomber dans le lit. Il se sent idiot. Véritablement idiot. Il ne peut assumer son regard. Il a mal et pas seulement à cause de sa blessure. Il souffle et garde le silence durant de longues secondes, qui doivent paraître être des minutes pour la louve. Que pouvait-il lui dire ? Oui il avait très mal prit le fait qu'elle soit une louve. En même temps, il venait d'apprendre l'existence des loups, c'est pas non plus le truc le plus évident à encaisser. Et puis il lui avait pardonner non ? Parce que en faite c'était même pas son côté loup qui l'avait blesser c'était le mensonge.
Pensait-elle qu'il la détestait à cause de son côté loup ? Ou qu'il avait peur d'elle ? Non, elle n'était pas plus dangereuse que Shayne, ou que lui avec une arme. Alors en soit, il n'avait pas peur d'elle. Bon il ne dirait certainement pas la même chose devant une louve en pleine lune, mais ça, ils en parleraient en temps voulus. Et puis il ne la demandait pas en mariage, il lui disait juste qu'il l'aimait. Ce n'était même pas de l'affection comme elle disait. Non c'était de l'amour. "Je m'en fou que tu sois une louve tu sais ? C'est pas ça qui m'a empêcher de coucher avec toi et de ressentir du plaisir. C'est pas ça qui m'a empêcher de penser à toi lors de mes nuits solitaires. C'est pas ça qui m'a ronger quand je pensais à te dire tout ça et que je me disais que j'avais pas le droit de mettre ta vie en l'air... Alors ne dit pas de connerie s'il te plait ! Si tu m'en veux, dis le clairement, ne te cache pas derrière ce que tu es, car c'est pas ça qui va me faire reculer...J'assume maintenant, parfaitement. Je t'aime. Je serais prêt à donner ma vie pour toi, Cam. Vraiment."
Le fait de s'être relever n'avait pas aider sa blessure et la cicatrisation avait morflé pour le coup. On lui avait dit de rester tranquille mais que voulez vous, la seule infirmière qu'il écoute c'est celle allongé dans le lit à côté. Il grimace et retient le gémissement de douleur. Cependant le bip de son moniteur les rappelle à l'ordre quand il se met à s'agiter. "Oh la ferme toi, on t'a pas sonner !" Fit-il en voulant l'éteindre en tendant son bras droit, et ce fut là qu'il remarqua que la blessure c'était rouverte sur un centimètre peut être un peu plus. Il n'arrivait pas à le faire taire et une infirmière arriva. Criant sur lui en l'engueulant comme un gosse, Nick grimaça et fit : "C'est pas en gueulant que je vais arrêter de bouger ! Libérer mon infirmière, et je vous promet de rester sage ! Sinon je vous jure que dans... dans une heure je suis en train de danser dans le hall...de dans la....bachata..." Plus il parlait et plus il sentait la douleur envahir son corps. Il ferma les yeux et les rouvrit, laissant l'infirmière râler, il regarda Cam et lui dit : "J'ai confiance que en toi...et toi ? Tu as assez confiance en moi, pour me laisser entrée réellement dans ta vie ?..." C'était plus ou moins une demande de mise en couple, il sourit bêtement en se disant que c'était parfaitement ridicule. L'infirmière comprit ce qui se passait, et il sourit, puis se tournant vers Cam, elle fit : "Je sais que ce que tu as fait était vraiment stupide, mais...si je te détache tu t'occupes de lui, j'ai pas que ça à faire de devoir surveiller un homme capricieux et têtue ! Alors ?"
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Sujet: Re: Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite [Nick et Camryn] Mer 6 Mai - 18:28
Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite. Camryn Jensen et Nick Alvez
Lorsque les mots arrivent finalement à franchir la barrière de mes lèvres je remarque que le visage de Nick se crispe, sa mâchoire se contracte et ses prunelles deviennent plus dures. On dirait qu'il est en colère mais je n'en comprend pas les raisons. Il a dit vouloir rester célibataire et ne plus vouloir s'engager dans une relation sentimentale avec moi, du coup je m’efforce de lui expliquer que je me contenterais de son amitié, alors qu'intérieurement tout mon être se révolte à cette idée, et lui il semble de plus en plus en colère. J'ai envie de caresser son beau visage pour le voir se décrisper et arborer à nouveau un air plus serein mais ce n'est évidemment pas d'actualité. Finalement le silence s'éternise et du coin de l’œil je peut observer à loisir son profil alors qu'il s'est rallongé dans le lit et fixe le plafond. Je voudrais qu'il se souviennent de ce que je lui ait dis dans les décombres lorsque nous étions en train de remonter à la surface. Ainsi il saurait exactement ce qu'il représente pour moi et l'amour que je lui porte. Mais il était inconscient donc c'est impossible.
La voix du latino finit par s'élever une nouvelle fois et je m'oblige à tourner la tête vers lui en affichant un regard neutre. Pourtant mon cœur s'emballe lorsqu'il mentionne ces quelques fois où nous avons à nouveau couché ensemble, laissant la passion nous consumer. A cet instant je suis bien heureuse de ne pas être reliée à un moniteur cardiaque comme lui car le rythme des bips m'aurais assurément trahie. Les souvenirs reviennent en force dans ma tête et je peut presque sentir à nouveau le contact de sa peau chaude sur la mienne. L'annonce comme quoi c'est à moi qu'il pense lorsqu'il est seul dans le lit de son appartement me surprend. Je ne m'attendais évidemment pas à une telle chose. Il redit encore une fois qu'il m'aime et cette fois-ci je comprend que sa déclaration n'est pas causée par les médicaments qui embrouillent son esprit. Il est pleinement lui-même et en plus de cela il partage mes sentiments. Je crois qu'en cet instant c'est une curieuse expression qui se peint sur mon visage, à mi-chemin entre la stupéfaction la plus totale et le bonheur à l'état pur. J'ai tellement rêvé d'un moment pareil, bon peut-être pas dans un hôpital après que nous ayons frôlé la mort mais le contexte m'importe peu en comparaison des mots qui sortent de la bouche du latino. Encore sous le choc de comprendre qu'il laisse véritablement parler son cœur sans filtre je réagis dans un premier temps à la partie de sa déclaration où il cherche à me provoquer en sous-entendant que c'est moi qui le rembarre car j'ai peur.
-Je n'ai pas peur et je ne me cache pas!! C'est toi qui a dit que tu ne voulais plus rien de sentimental entre nous! Ce soir-là tu as dit que tu m'aimais et juste après tu as dis que tu devais penser d'abord à ton fils et non pas à nous. Alors oui j'ai cru que tu me trouvais trop dangereuse, comment est-ce que je pouvais savoir qu'il fallait lire entre les lignes??!
Suite à cette pique le jeune homme s'agite de nouveau et j'ai presque l'impression qu'il est atterré par ma bêtise d'avoir pensé cela. Mais bon il n'avait qu'à être plus clair aussi! Moi même j'ai peur de ce que je pourrais faire si je perdais le contrôle alors comment est-ce que je pouvais deviner que lui a une aussi grande confiance en moi et me laisserait approcher son fils qui est la prunelle de ses yeux? Faut-il lui rappeler que j'ai fais des études de médecine et non de psychologie? Le moniteur cardiaque s'accélère à cause de l'agitation de Nick et interromps ce duel entre nous. Je redresse mon buste sur le lit mais suit rapidement freinée par la menotte qui mord ma peau. Je voudrais arracher ce stupide morceau de métal pour aller aider Nick, je sens l'odeur du sang qui indique que sa blessure s'est rouverte et cela m'inquiète. Alors que j'allais m'exposer à de nouvelles représailles en cassant les menottes, la porte de la chambre s'ouvre rapidement et une collègue infirmière fait son entrée. Je me penche sur le lit pour essayer de voir les écrans qui affichent les constantes du beau latino mais encore une fois la menotte me frustre en m'interdisant même cela.
La jeune femme oblige Nick à se recoucher et lui reproche d'aggraver son état en s'agitant ainsi, elle va jusqu'à menacer de le sédater pour qu'il se tienne tranquille et je devine le regard provocateur qu'il lui adresse en réponse. Lui aussi se met à hausser le ton mais rapidement la douleur l'oblige à se calmer. Inquiète j'essaie d'accrocher son regard pour le supplier silencieusement de faire attention à sa santé. Le voyant calmé, l'infirmière commence à vérifier les perfusions et à ajuster le débit de celle qui livre les anti douleur. Le jeune homme tourne la tête vers moi et affiche un visage serein. Ses paroles sont un nouvel électrochoc et les mots se bousculent sur mes lèvres, néanmoins je ne veux les dire qu'à lui, sans public. Ma collègue vérifie mes constantes puis me propose un marché. Incapable de parler pour l'instant je hoche vivement la tête alors elle sort de sa poche une clé des menottes et libère mon poignet rougit puis quitte la pièce en refermant la porte.
Je m'empresse de retirer la perfusion sur mon bras puis repousse la couverture et me lève en une fraction de seconde. Mais mon corps proteste et un éclair de douleur passe devant mes yeux, m'obligeant à me rattraper à la table de chevet le temps de reprendre mon souffle. Au bout de quelques secondes la douleur reflue dans mes muscles et dans ma jambes. Encore un peu essoufflée je franchis les trois pas qui me séparent de Nick puis saisie sa main dans l'une des miennes et la serre. Mon regard plonge dans le sien.
-Tu n'imagines pas à quel point j'ai confiance en toi. J'ai assez perdu pour savoir ce que je veux...et c'est toi que je veux, sans hésitation. C'est toi Nick et personne d'autre. Tu as accepté toutes les facettes de moi, tu es quelqu'un d'exceptionnel...comment est-ce que tu voulais que je ne tombe pas amoureuse de toi? Ça fait des semaines que je veux te le dire, que je ne pense qu'à toi...mais tu disais vouloir rester sans attaches alors je n'avais pas le droit de te priver de ta liberté. Je t'aime assez pour ça...
Le temps est comme suspendu et je n'ose même plus cligner des yeux de peur de rompre la magie de ce moment. Mon cœur bat toujours aussi fort et je n'en reviens pas d'avoir enfin réussi à lui dire ce que je ne pouvais lui exprimer qu'en rêve. Ne change surtout pas d'avis maintenant Nick ou tu pourrais me briser irrémédiablement.
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Sujet: Re: Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite [Nick et Camryn] Mer 27 Mai - 19:12
Le chaos ou le bonheur...
. Pour le coup, elle avait raison. Il n'avait pas a lui en vouloir et à dire vrai, il ne lui en voulait pas à elle. Non, c'était à lui même. Il avait crut que vivre seul le protègerait. Déjà avoir accepter Liam dans sa vie avait été compliqué mais en plus de cela, il devait accepter ses sentiments et ça avait été de trop. Il avait alors refuser. Surtout avec le pacte qu'il avait avec Olivia. Mais face à la mort, il n'avait pas eut le choix que de se confronter à cette peur. Et l'idée de partir sans lui avoir dit ce qu'il pensait, l'idée qu'elle puisse penser qu'il ne l'avait jamais aimer, lui avait fait si mal, qu'il s'était promis de lui parler à son réveil. Chose qu'il avait fait. Avec plus ou moins de tacte. Et c'était pour ça qu'il se retrouvait dans cette situation. Le jeune homme soupira de douleur en l'entendant et fit : "A ce moment là, je ne voulais pas d'une relation que je ne saurais pas gérer, car je savais que je pourrais te faire de la peine. J'étais incapable de gérer un enfant, alors une vie de famille...Mais devant la mort tout m'a sembler plus simple. J'refusais de partir sans te l'avoir dit."
C'était honnête et sincère. Cependant dans son agacement et son agitation, le latino à rouvert sa blessure et ça devient de pire en pire. Il saigne et souffre mais serre les dents. Il ne sait pas si la plus grosse douleur est dut à cette dispute ou la douleur. Et pourtant le jeune homme en a eut des coups, des douleurs, des blessures. Mais celle de devoir avouer à celle qu'il aime ce qu'il pense est encore pire que tout ce qu'il a déjà vécue. Il comprend la réaction de Cam, mais ne l'assume pas. Quand l'infirmière arrive, sa chemise de nui est tâcher de sang à l'emplacement de la blessure. L'infirmière l'engueule et il refuse de se laisser faire, ayant du mal à trouver ses mots. Elle n'a pas que ça à faire de s'occuper de lui. Elle sort un nouveau bandage, et voyant bien l'attitude de Nick vis à vis de Cam, elle décide de détacher la jeune femme. Elle a encore d'autres patients à voir et elle sait que Cam saura calmer ce fougueux jeune homme. Quand Cam fut détachez, elle se tourna vers Nick et le pointant du doigt comme une mère grondant son enfant elle fait : "Tu as de la chance qu'elle soit gentille, ça ferrait longtemps que je t'aurais endormit ! Laisse toi faire, sinon hop, je t'endors, c'est clair ?" Elle finit par repartir laissant à porter de main, tout le matériel pour que Cam s'occupe de recoudre la blessure de Nick et discute avec lui.
Le jeune homme la remarque tituber, il se redresse et lui demande : "Cam, ça va ?" Il a peur pour elle, alors que lui grâce à la morphine, il ne souffre presque plus et bientôt la douleur ne sera plus qu'un lointain souvenir. Le jeune homme la voit arriver et quand elle lui prend la main, il la serre comme il peut, son regard est brillant d'amour pour elle, mais un léger voile se dessine à cause de l'anti douleur. Il l'écoute et fait en secouant la tête : "Non... je suis désolé c'est pas ce que voulais. Je ne voulais pas te faire de peine. Mais...j'avais peur. J'ai...il y a eut trop de changement d'un coup et ça m'a effrayé. Je ne pouvais pas croire que j'allais te dire ça..." Le jeune home serra les dents et il remarqua le matériel que l'infirmière avait laisser pour le soigner. Il sourit et fit à Cam : "Tu veux bien être mon infirmière ?" En soit il n'avait plus mal pratiquement mais il sentait sa chemise de nuit devenir humide, même si c'était pas marquer au point de devenir inquiétant, mais assez pour lui faire perdre du sang tout de même.
Le jeune homme ne lâchait pas la main de Cam, et il ne la lâchait pas non plus du regard. C'était comme si jamais son regard la quittait, il perdrait tout, alors il s'accrochait le plus possible. Et pourtant il savait qu'il allait devoir le faire si elle voulait le soigner. Le jeune homme la laisserait faire, sans broncher, sans chercher à râler, et une fois qu'elle aurait finit de le recoudre, si elle décidait de le faire, il lui demanderait : "Tu veux te mettre dans le lit aussi ? J'ai pas envie de te voir retourner là-bas...Si tu acceptes, j'en serais ravi." Mais il comprendrait le cas contraire. Ses signes vitaux étaient bon, juste il fatiguait avec l'anti douleur et le calmant. Mais il restait quand même assez conscient pour mourir d'envie de l'embrasser, mais il était incapable de se redresser. Il murmura à son attention : "Je voudrais tellement t'embrasser..."
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Sujet: Re: Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite [Nick et Camryn] Lun 1 Juin - 11:09
Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite. Camryn Jensen et Nick Alvez
La discussion s'engage entre Nick et moi mais ne se déroule pas du tout comme je l'avais imaginée. Je me disais que le jeune homme allait me demander ce qui s'était passé au poste de police, comment nous avions pu sortir, comment allaient ses collègues, combien de temps est-ce qu'il serait obligé de rester dans un lit d’hôpital alors qu'il déteste ça. Mais non rien de tout cela ne vient dans notre échange verbal. Le latino se met à me faire une déclaration et je comprend alors que sous les décombres il ne délirait pas laissait simplement parler son cœur sans aucun filtre, sans barrières, sans retenue. Mais nous avons tous les deux un penchant pour l'impulsivité et au lieu d'en parler calmement le ton monte et nous réglons nos compte en quelque sorte. Lui essaie de me secouer en disant que je n'ai pas à me cacher derrière la peur pour refuser l'amour qu'il me tend maintenant. Et moi je lui reproche de ne pas avoir été clair dans ses propos. On va dire que les tords sont partagés, Nick aurait pu se rendre compte de ses sentiments un peu plus tôt et ne pas me faire souffrir avec cette horrible phrase comme quoi il ne peut plus y avoir de relation sentimentale entre nous. Et pour ma part j'aurais du lire entre les lignes et l'aider à voir la réalité en face. Mais bon maintenant les choses sont ainsi et tout a quand même pu être mis à plat. Mon éclat de voix semble l'avoir calmé et il se rend compte que je ne pouvais pas non plus deviner quelque chose que lui-même ignorait. Nous avons perdu quelques semaines à nous tourner autour sans qu'aucun de nous n'arrive à faire le premier pas, mais il vaut mieux perdre quelques semaines que perdre des mois ou des années.
Cela ne fait que quelques semaines que j'ai compris quels sentiments j'avais réellement pour lui. En y réfléchissant de manière posée je me demande si je n'ai pas commencé à tomber amoureuse de lui il y a bien plus longtemps que cela, c'est possible. Mais tout comme lui je refusais de faire face à cela, je ne voulais pas risquer de ressentir à nouveau cette douleur insoutenable qui m'a habitée en devenant orpheline si lui aussi disparaissait. Et puis découvrir mon héritage surnaturel a été un choc et a remit beaucoup de choses en perspective. Au moins maintenant tout est clair entre nous, nous avons du passer par le pire pour nous en rendre compte mais c'est chose faite. On dirait que maintenant Nick sait réellement ce qu'il veut et il ne fait pas marche arrière après sa magnifique déclaration. Alors que je rassemble mon courage pour lui dire clairement tout ce qu'il représente pour moi nous sommes interrompu par l'arrivée d'une de mes collègues, alertée par le bruit qui émane des moniteurs qui sont reliés au jeune homme. Au début je ressens de la frustration, pourquoi faut-il qu'il y ait sans cesse quelqu'un ou quelque chose qui vienne rompre la bulle dans laquelle nous nous trouvons? Mais rapidement l'inquiétude reprend le dessus en voyant le beau visage du latino se crisper de douleur. Je voudrais tant l'aider mais si je détache cette maudite menotte cela va surtout envenimer la situation et je ne veux pas être séparée de lui, surtout pas maintenant.
La chance tourne alors en notre faveur et l'infirmière remarque que Nick et moi ne sommes pas des inconnus l'un pour l'autre. Je ne sais pas si elle soupçonne réellement ce qui se passe mais elle propose de me détacher pour que je le soigne car elle a d'autres patients à sauver et n'a pas le temps de venir sans cesse calmer quelqu'un d'aussi têtu qui ne comprend pas qu'il doit rester tranquille pour récupérer de ses blessures. Évidemment j'accepte et elle repart, le latino et moi sommes enfin réunis et serrer sa main chaude entre les miennes m'apaise immédiatement. Sans le lâcher des yeux je parviens enfin à lui avouer mes sentiments. Son regard si intense déclenche un frisson sur ma peau et je ne cligne pas des yeux pour ne pas perdre la magie de cet instant. Mon pouce caresse délicatement le dos de sa main en évitant les quelques égratignures qui sont présentes à cause des débris qu'il a essayé de dégager avant de perdre conscience.
-Au final on a tous les deux eu peur, on a tous les deux essayé de reconstruire une vie stable avant d'envisager quelque chose. Je ne voulais pas que tu te sente piégé et me rejette...maintenant on va pouvoir mettre tout ça à plat.
Son sourire semble illuminer la pièce puis je ne peut pas m'empêcher de sourire un peu lorsqu'il me demande d'être son infirmière. Mais en même temps cela me ramène à la réalité et je me rend compte que certains points de suture ont sauté et que sa chemise d’hôpital est tâchée de sang. Inquiète, je fais péniblement le tour du lit pour avoir une meilleure vue sur sa blessure. Pratiquement à bout de souffle après cet effort je m'assois sur le bord du lit en m'efforçant de ne pas lui faire mal puis lui enlève doucement la blouse d’hôpital et la roule en boule puis la laisse tomber par terre, ainsi tâchée il ne peut pas la garder sur lui. Il lui reste son sous-vêtement donc il n'y a rien d'indécent au cas où un médecin entrerait. Sa peau a beau est marquée en plusieurs endroits par des hématomes et des coupures il reste vraiment beau à mes yeux, mais ce n'est pas ce qui me préoccupe pour l'instant. J'enfile une paire de gants stériles puis lui demande du regard si il est toujours d'accord pour me laisser faire. Après avoir reçu une réponse affirmative je nettoie la zone puis prend le matériel nécessaire et refait les trois points de suture qui se sont ré-ouverts. Ensuite une compresse prend place pour protéger la blessure. Je retire les gants puis repousse la petite table où ma collège avait posé le matériel médical. Je sens son regard sur ma peau et une délicieuse chaleur se répand en moi quand je redresse la tête et le regarde, happée par ses prunelles intenses.
Sa demande tombe à pic car je n'ai pas envie de devoir m'éloigner de lui en retournant dans ce lit qui n'est pourtant éloigné que de trois ou quatre mètres. Je fais une nouvelle fois le tour de son lit en boitant puis m'installe le plus délicatement possible allongée à ses côtés. Je ne me lasse pas de le regarder, son regard semble différent. Son corps contre le mien n'est pratiquement plus crispé de douleur, les médicaments font effet et le soulagent. Son murmure est une musique à mes oreilles et je glisse doucement mes doigts entre les siens.
-J'ai cru que tu ne le dirais jamais...
Lentement ma tête s'approche de la sienne et mes lèvres se posent délicatement sur les siennes.
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Sujet: Re: Le chaos ou le bonheur? Choisissez bien...et vite [Nick et Camryn] Mer 26 Aoû - 22:11
Le chaos ou le bonheur...
. Le jeune homme n'aurait pas imaginer se retrouver dans les bras de Cam, de recevoir baiser alors qu'il s'endormait à moitié à cause des calmants. Il n'aurait pas imaginer lui avouer tout ça. Il n'aurait pas imaginer une seule seconde qu'il aurait comprit ses sentiments pour sa belle blonde comme ça. Dans les films, il trouvait ça toujours débile, beaucoup trop ridicule, comme si on pouvait se rendre compte de l'amour juste parce qu'on se retrouve face à la mort. Et bah autant il ne l'avait pas crus avant, autant là, il ne pouvait pas dire le contraire. Il avait prit conscience de cet amour. Et il lui avait avouer. Il aurait mieux fait de se taire, mais il ne pouvait pas lui dire et faire le mec qui ne s'en souvenait pas, sous prétexte qu'il avait été dans les vapes. Non ce n'était pas possible, alors clairement il avait prit les devant. Il n'aurait pas penser que la demoiselle réagisse de cette manière. Bien qu'en y réfléchissant si il aurait put le savoir, après tout il l'a connaissait, et il savait également qu'elle s'emportait vite et quand elle lui avait dit ses sentiment, il l'avait un peu remballer et quelques semaines après il lui disait qu'il l'aimait. Oui c'était vrai qu'il y avait de quoi s'énerver. Il aurait pas fait mieux.
Tout ça parce que des types avaient poser une bombe dans le batiment. Tout ça parce que Nick avait accompagner une collègue pour pas qu'elle se retrouve seul. Tout ça parce qu'il avait été au mauvais endroit et au mauvais moment. Il ne savait pas combien de policier avaient été blessé ou même tuer. Il ne savait pas tout ça, et pour être honnête, pour le moment la seule chose qui l'importait, c'était d'être dans les bras de sa belle, le reste il s'en moquait clairement. Il verrait ça demain. Ou après demain. Ou plus tard.
D'ailleurs en parlant de ses collègues, son chef arriva dans la chambre pour prendre des nouvelles, et il découvrit le lit vide de Cam, furieux il voulut s'égosiller pour comprendre ce qui s'était passer et en tournant le regard, il tomba sur Nick endormit et Cam coller contre lui. Nick la tenait fermement, comme si, même plongé dans son sommeil, il cherchait à faire en sorte que personne ne lui retire sa bien aimé. Et ce fut ce que son chef comprit. Il ne pouvait pas mettre en état d'arrestation cette femme, pas après ce qu'elle avait, même si c'était fou, dangereux et inconscient, elle avait fait ce que n'importe qui fou amoureux aurait fait. Alors il décida de faire juste passer un blâme dans son dossier, et qu'elle soit mise à pied quelques jours histoire de bien comprendre qu'elle doit laisser la police faire. Et puis secrètement il espérait que les deux amoureux puissent profiter et se retrouver. Il savait qu'avec la blessure de Nick, il ne reviendrait pas sur le terrain de suite. Alors autant que tout ça leur serve à tout les deux, l'un pour se reposer, l'autre pour réfléchir.
C'est ainsi que plusieurs jours après, les deux amoureux purent rentrer chez Nick. Au vu de sa blessure, il avait besoin qu'on soit auprès de lui, ne pouvant pas se laver seul, et ayant du mal à se déplacer sans l'aide d'une béquille au vu du troue qui l'avait transpercer. Le jeune homme était bien ravi d'avoir son infirmière personnelle et puis il devait l'admettre avoir de l'aide pour s'occuper de Liam était le plus important. Car il n'avait plus le droit de le porter, et plus le droit de le mettre sur le côté droit de son corps le temps que la cicatrisation se termine. On lui avait annoncer également que le terrain pour lui, pour le moment c'était refuser, il devra rester derrière un bureau à sa reprise, au moins pour un mois. A voir son évolution ensuite, ce qui ne l'enchantait guère. Mais c'était comme ça, c'était le prix à payer pour avoir ouvert les yeux sur son amour.
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