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 When will it be over ? When i will die for good

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Esther Mikaelson
Esther Mikaelson
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When will it be over ? When i will die for good Empty
MessageSujet: When will it be over ? When i will die for good  When will it be over ? When i will die for good EmptyLun 16 Mai - 0:14


When will it be over ? When i will die for good.


Le jour J était enfin arrivé. Enfin selon les signes, ce corps allait perdre la vie aujourd'hui. Et pourtant, cette journée semblait être tout aussi normale que toutes les autres jusqu'à présent. Si étant, que l'on puisse réellement dire que ces journées que j'ai pu vivre, fussent un tant soit peu normale en réalité. Entre ma soeur qui enlève ma fille aînée, mon fils cadet tué par des loups, ma folle tristesse qui m'a poussé à transformé mes enfants en vampires, mon millénaire à souffrir ainsi que mes plusieurs morts... C'était allons-nous dire, ça une journée normale pour moi, donc même voir une journée classique, où le soleil brille, les oiseaux chantent... Alors qu'en fait, j'allais abandonner ce corps, cela me faisait trouver la situation un peu paradoxale. Comme si le fait que je pouvais mourir n'allait rien changer.

J'avais commencé ma journée comme chaque journée, une douche, un thé, un croissant. Une robe, un collier et une bague. Les lunettes de soleil sur les cheveux, n'étant pas encore utiles pour la matinée. Mais je ne savais pas que je n'allais plus jamais me servir de cette paire de lunettes.


Je m'étais décidée, avant d'aller ouvrir ma boutique, de me promener un peu dans le quartier français, d'errer un peu au marché et le parc proche du lieu que j'occupais. Le soleil s'élevait lentement dans ce ciel azuré. Et mon insouciance reprenait doucement le pas sur ma connaissance des événements. Agrumes, citronnelle, herbes de Provence, miel de lavande, je m'étais achetée quelques douceurs avant de me décider à finalement aller vers mon herboristerie.

Les gens riaient, chantaient, dansaient dans la rue. La Nouvelle-Orléans avait ce quelque chose qui faisait qu'au moindre coin de rue, il y avait de l'animation. Un artiste de rue, une diseuse de bonne aventure, un stand de nourriture... Tout était propice dans cette ville à la décadence et à la légèreté. Ce n'était pas désagréable, peut-être lors que ma prochaine vie, que j'apprendrais à lâcher prise et à aimer ce genre d'allégresse.

Il fallait dire que cela devait faire depuis la mort d'Henrik que je n'avais pas réussis à réellement prendre du temps pour simplement m'amuser, enfin si c'est comme cela que les gens d'aujourd'hui le disaient. Entre mes manipulations et mes différentes morts, il fallait dire que je n'avais pas réellement eu le moindre moment de libre pour pouvoir profiter de la vie.

C'était donc un peu bizarre pour moi, de simplement faire des emplettes et d'aller à mon occupation alors que ma vie allait se finir aujourd'hui. Je marchais encore dans ce petit marché, tout en rêvant d'une vie plus simple. J'essayais de m'imaginer naître actuellement, dans ce monde si connecté où si peu de personnes soient réellement connectées entre elles, mais où le peu de liens que l'on pouvait se faire restaient malgré tout très forts. Je m'imaginais à cette terrasse de café, prendre un thé avec deux ou trois amies de mon âge, à parler de choses inutiles mais qui nous aurait fait rire. Je laissais un fin sourire envieux paraître sur mon visage en regardant ce groupe de femmes, assisses ensemble occupées de papoter et de boire un thé.

C'est d'ailleurs la dernière marque futile de vie qui put transparaître sur mon visage. La dernière chose que mes yeux purent capturés avant de se fermer était l'envolé d'un hibou, d'un aigle et d'un corbeau.  

Une immense douleur m'inonda l'esprit, ne me faisant même pas remarquer qu'une main sortait de ma poitrine avec mon cœur battant à tout rompre dans la paume de cette dernière. La sensation oscillait entre brûlure et l'impression d'un vide dans lequel on tomberait sans fin.  Mon sang ruisselant des doigts, maculait le sol d'un rouge profond. On pouvait, si on faisait attention, y lire le fil d'une passion malsaine qui finit par la mort. Ma mort.

Le plic et le ploc des gouttes sanguines camouflaient à mon oreille le brou ah ah incessant de la grande rue adjacente. Les pulsions de mon cœur, qui trônait à l'extérieur même de sa cage osseuse, tambourinait encore dans mon crâne, exaltant ma détresse. Je sentais le souffle tendre de la mort sur mon âme, mais je le savais, ce souffle ne m'était pas encore destiné, mais il était destiné à ce corps, mon corps, qui commençait à s'éteindre.

La main fit le trajet inverse, traversant ma poitrine pour ressortir de mon dos. Emportant mon cœur avec elle. La seule chose qui en mon sein transportait encore l'écume salée de la rage que je pouvais ressentir pour Niklaus. Rage que je ne pensais pas avoir en moi.

Le simple fait de revivre le fait de se faire arracher le cœur, avait fait ressortir du plus profond de ma mémoire, ce traumatisme. Ce fils que je chérissais tant, quitte à mentir sur sa filiation, m'avait arraché le cœur, lorsqu'il comprit que je lui avais caché son identité véritable et que je l'avais scellé en lui avec ma magie noire. Je pensais avoir fait la paix sur cet événement de ma vie.  

Je pensais avoir fait la paix avec toutes ses erreurs, pavant le millénaire de mon existence. Mais il n'en était rien. La culpabilité, le ressentiment, la honte, la tristesse et la souffrance d'avoir engendrée autant de souffrance pour mes enfants et ma petite-fille, ressortait au grand jour.

Comme si mon corps sur sa fin, me faisait comprendre que toute ma vie, je m'étais trompée, que j'avais pris le mauvais chemin. Ce sentiment je l'avais déjà eu, la première fois que je suis morte, mais les autres fois aussi. Comme si c'était un cycle, une édition du pire de ta vie qui apparaissait comme un film devant soi, nous faisant comprendre, que notre propre existence était dénuée de sens, et que peu importe nos choix, nous regretterons toujours la manière dont on avait vécu en la visionnant.

Cette pensée me transperça le cœur, ce cœur qui n'était déjà plus là en moi, qui était maintenant sur le sol, plat, sans rythme, sans vie. Ma tête heurta le sol, et mes yeux fixaient mon cœur, sans réellement le voir.

Je n'étais déjà plus réellement là, mais je ressentais encore mon corps, je sentais encore cette odeur de métal, de sang frais coulant de la plaie béante dans ma poitrine. Mes oreilles bourdonnaient. Et je pouvais goûter doucement la mort dans ma salive.

Le soleil tentait en vain de réchauffer ce corps qui doucement mais sûrement ressentait les mains glaciales de la mort l'étreindre et l'emporter. Mon panier, qui portait mes achats, était ouvert au sol, étalant le peu de choses que je m'étais autorisé à m'offrir en ce jour, alors que je savais que j'allais, enfin que ce corps allait périr...

Je ne sentais plus rien, que se soit par ma peau ou par mon nez, ces deux sens s'étaient déjà éteint... Je ne voyais presque plus, entre les larmes de douleur et le flou de la mort, je ne distinguais que des aplats de couleur, comme si ma vision ne me donnait accès au monde que sous le spectre de l'impressionnisme. Ce n'était ni agréable, ni désagréable. Seul, un profond vide, une immense absence se faisait sentir.

Je savais que non loin de là, mon nouveau vaisseau, cette enveloppe de chair et de sang, n'attendait que mon âme et mon esprit pour reprendre vie et apprécier à nouveau ce que le monde pouvait lui offrir.

A ce moment précis, toute peine m'avait quitté, je ressentais plus grand chose, un simple néant de sensation. Un seul regret, d'avoir emprunté cette ruelle, mais c'était écrit, et j'en avais reçu une copie, j'étais préparée mais peut-on réellement être préparée à se faire arracher le cœur ainsi ? Peut-être moi, vu que ce n'est pas ma première fois...

Le noir, la lumière s'était éteinte, le soleil ne se faufilait plus jusqu'au tréfonds de mon âme. Il n'en avait plus l'accès immédiat, cet accès lui était maintenant interdit.  Ma respiration était devenue tellement lente, que je ne sentais plus mes poumons bougés. Je sentais cette dernière expiration me brûler l’œsophage avait de simplement me sentir tomber dans un gouffre sans fond.
J'entendais à nouveau, mais plus ce bruit de rue, juste le cliquetis des flammes de bougies. Ma peau ressentait à nouveau, mais plus la dureté du sol, mais le moelleux d'un lit et de bonnes couvertures.

La sensation de tomber était encore présente, et j'eus l'impression d'heurter le sol. Mon âme venait sûrement de s'ancrer pour de bon dans ce nouveau corps. Je m'étais d'instinct redresser et j'avais hurlé de peur et d'incompréhension avant de doucement redescendre pour  comprendre où j'étais, ce qui s'était effectivement produit.

Je pensais mourir de manière moins violente, mais que se soit ainsi ou de manière plus paisible, mourir c'était mourir.

Délicatement, je sortais du lit, enfilait les pantoufles que j'avais disposé au pied du lit et m'avançais vers le grand miroir, pour ainsi me voir, dans ce nouveau corps avec ses yeux. Me voir moi, dans le corps d'une autre.
 
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